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Site informel d'observation de la politique menée à PIMPREZ... et...ALENTOURS.......

CANCERS, LE DOSSIER NOIR DE L’ÉTAT.

Publié le 25 Octobre 2020 par la gratte-cul in environnement-cadre de vie Pimprez, hygiène, mensonge et réalité à Pimprez et ailleurs, LE MONDE ENTIER

De nombreux types de cancers se multiplient très rapidement depuis 2 ou 3 décennies.

Pourtant l’État ferme les yeux, et rejette la responsabilité sur les comportements individuels, plutôt que sur les polluants.

Combien de cancers ?

En fait, on ne sait pas combien de cancers ni où ils surviennent. Les chiffres n’existent pas. Les registres n’existent que pour une vingtaine de départements.

Donc si l’agence de veille sanitaire (ARS) annonce un certain nombre de cancers, il s’agit, au mieux, d’une extrapolation qui est basée sur 22 % du territoire. L’hypothèse que la zone représentant 19 ou 20 départements est représentative de la France est osée (voir le bilan 2019, lien).

Pour preuve, les départements comportant de nombreux sites Seveso ne sont pas pris en compte. Bizarre, cela démontre que connaître les conséquences des pollutions urbaines et industrielles ne figure au premier rang des préoccupations des épidémiologistes, en fait, à l’origine, la mise en place de ces registres correspond à des initiatives locales isolées.

Alors, où sont les cancers ?

Ce serait logique que nous puissions être informés si le lieu où nous habitons présente des risques de cancers.

Par exemple, si nous vivions près d’une usine d’engrais, d’une usine chimique ou près d’une centrale nucléaire, pourquoi ne pourrait-on connaître le taux des cancers près de chez nous ?

En fait, on ne sais pas, pourtant il existe des zones où il ne faudrait pas habiter.

Certaines informations devraient nous inciter à la prudence.

L’incidence des cancers chez la femme a augmenté de 93 % et de 65 % chez l’homme de 1990 à 2018, soit sur près de trente ans (lien). Vous pourriez me dire : cela est dû au vieillissement de la population !

Que nenni, 45 % des cancers chez la femme et 6 % chez l’homme ne sont pas attribuable à la démographie.

Le cancer de l’intestin, du poumon, du pancréas sont en progression de 2 à5 % par an depuis 30 ans.

Pour les 2 sexes le cancer de la thyroïde a augmenté de 4,4 % par an, soit une une variation de 234 % en 28 ans !!!

le cancer du sein.

Chez la femme, le cancer du sein a progressé de 99 % entre 1990 et 2013 dont 38 % seulement en raison du vieillissement de la population.

Hausse due au dépistage ? Non, en France, où le dépistage généralisé n’a commencé qu’en 2004, la maladie progresse depuis 1950. Cette épidémie s’étend à l’ensemble du monde, le plus touché étant la Belgique avec 112 cas pour 100.000 femmes, pour 90 en France et 4,6 au Bhoutan (lien).

(Le Bhoutan n’a pas connu de révolutions ni industrielle, ni verte, ni urbaine et a gardé un mode de vie traditionnelle).

Que propose l’état ?

D’avoir une vie saine, sans alcool, sans tabac, avec une alimentation de qualité (peu de viande rouge, des fruits, des fibres….). Tout cela permettrait d’éviter 41 % des cancers (lien).

En fait, nous serions responsables des cancers que nous avons !!! Dans ce cas, pourquoi 2.500 enfants sont-ils atteints de cancers en France dont 500 en meurent ??? sont-ils, aussi, responsables de leurs cancers (lien).

Une autre piste, plus crédible : la pollution.

Dans un rayon de 10 km autour d’Igoville (Eure) ont a découvert une dizaine de cas de cancers du sang, près d’ usine de pâte à papier, métallurgique, et produits vétérinaires.

Dans des communes limitrophes du Haut-Jura, dix enfants ont des cancers ; dans le voisinage de Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique), 17 cas depuis 2015….etc…

L’ARS (agence régionale de santé) n’a trouvé aucune explication, pour elle, il s’agirait d’un «regroupement spatio-temporel sans cause commune identifiée» (lien).

Santé Publique France assure qu’on ne peut faire d’études épidémiologiques à partir de regroupements à l’échelle des communes. Mais dans ce cas, qui le peut ???

Pollution ? Rien à voir, circulez!

Pollution ? Rien à voir, circulez!

Effets cocktail (lien) et autres.

Pourquoi les enfants ont-ils des cancers, alors qu’ils n’ont jamais fumé, ni bu ?

Y auraient-ils des causes environnementales ? (D’ailleurs on ne trouve que ce que l’on cherche).

Qu’en est-il des pesticides, des nanoparticules, des perturbateurs endocriniens, des phtalates, des métaux lourds et autres substances que nous ingurgitons à travers les aliments, l’eau, les cosmétiques et les textiles ? Des expositions professionnelles à toutes sortes de produits cancérigènes probables, possibles ou avérés dont aucun n’est interdit, sauf l’amiante (et encore pas partout) ?

Il nous est impossible d’évaluer expérimentalement la nocivité des 248.055 substances chimiques dûment enregistrées et réglementées à ce jour, et encore moins leurs effets combinés, que dire des… 35 millions de substances chimiques différentes qui sont aujourd’hui commercialisées ? Et qui sont potentiellement cancérigènes.

Ces substances chimiques liées à l’environnement pourraient très facilement recouvrir un grand nombre de cancers attribués à l’obésité et au surpoids.

Obésité et surpoids causés par les additifs alimentaires, les pesticides, les perturbateurs endocriniens et autres substances que nous avalons (consciemment ou inconsciemment) tous les jours.

Pourquoi dans le schéma ci-dessus la pollution est-elle ramenée, uniquement, à la pollution extérieure ? Alors qu’en fait elle est responsable ou participe à nombre de cancers ?

Exposer les mauvaises habitudes de vie, comme l’alcool, le tabac, etc... comme responsables du cancer présentent l’inconvénient de dédouaner les industriels et les pouvoirs publics et... ils en profitent.

la gratte-cul

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