PM10, PM2,5, PM1 et PM0,1.
En dehors des gaz, l’atmosphère terrestre contient des particules en phase liquide ou/et solide : les aérosols. Ceux-ci sont un mélange de matières organiques et inorganiques que l’on regroupe sous le terme de particules en suspension.
Les PM10 ont un diamètre inférieur à 10 µm (1 µm = 10-6 mètre), le diamètre des particules fines PM2,5, PM1 et PM0,1 sont inférieurs, respectivement, à 2,5 µm, à 1µm et à 0,1µm, sachant que le diamètre moyen d’un cheveu est de 50 à 70 µm.
Les PM10 étant les plus grosses retombent au sol par sédimentation ou sous l’effet des pluies. Par contre les PM2,5, les PM1 et les PM0,1, ayant un plus faibles diamètres, peuvent rester dans l’atmosphère pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines et être transporter surs de longues distances et subir nombres de transformations physico-chimiques.
Comment agissent-elles sur la santé ?
Les PM10 vont jusqu’aux les bronches, 36,7 % des TSP*,
les PM2,5 vont jusqu’aux alvéoles pulmonaires, 25 % des TSP*,
les PM1 vont jusqu’aux alvéoles pulmonaires, 69 % des TSP*,
les PM0,1 peuvent passer la barrière alvéolo-capillaire et se retrouver dans la circulation sanguine.
*TSP : Particules totales en suspension.
Ces particules proviennent de combustion industrielle, de l’incinération, des chauffages, des véhicules automobiles, des camions, etc... Ces aérosols sont associés à des risques cardio-vasculaires : angine de poitrine, infarctus, à des troubles du rythme cardiaque et à l’AVC...
Sachant qu’un adulte, au repos, respire 0,5 litre d’air à une cadence d’environ 15 inspirations par minute et ingurgitent toutes les poussières contenues dans cet air...
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Et oui, nous polluons et nous en assumerons les conséquences !
Que respirons-nous ?
Une véritable soupe chimique préparée avec :
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des particules organiques, celles qui contiennent du carbone,
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des particules inorganiques (minérales) ont des origines naturelles (sulfates, nitrates, silice, etc...)
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des bio-aérosols bactéries, pollens, spores, virus, etc...
Tout cela se recombine, gentiment, avec les épandages agricoles, les oxydes d’azote des voitures, etc...
Ce qui entraîne des décès.
67.000 décès prématurés par an en France dus aux particules fines et l’espérance de vie chute de 15 mois.
Mais toutes les particules n’ont pas le même impact sur la vie. Les PM0,1 sont les plus nocives et les plus difficiles à arrêter, aucun filtre n’étant capable de les stopper et ces particules proviennent en grande partie du trafic routier, de la combustion du charbon, des produits pétroliers et de la biomasse et de poussières du désert (dû au réchauffement climatique), les PM0,1 et les plus petites (et oui, il en existe de plus petite encore...) voyagent très loin de leur lieu de production.
Les risques encourus, en dehors de ceux cités plus haut, concernent les enfants et peuvent entraver le développement des performances cognitives de l'enfant, causer des problèmes à la naissance (asthme, allergie...).
Les enfants et la pollution.
En France, plus de 3 enfants sur 4 respire un air toxique. Cette pollution touche surtout les villes mais, n’est pas absente dans les campagnes, même les plus reculées (les particules voyageant au gré des vents).
Cette pollution favorise l’allergie (bronchiolite, rhume…), l'allergie au pollen (dùe au réchauffement climatique), l'œdème de Quincke (lien), les difficultés respiratoires, la perte de connaissance voire coma...
Elle pourrait être associée à un moindre quotient intellectuel chez l’enfant.
Sans compter les risques, chez la mère, avant la naissance : risque de pré-éclampsie (lien), naissance prématurée, petit poids, fausse couche. Les dégâts de la pollution sont infligés à l’enfant dès sa conception.
Que propose les collectivités ?
Ce serait à l’état de prendre la situation en main mais, pour l’instant les pouvoirs publics sont aux abonnés absents. Malgré le Conseil d’État qui a condamné le gouvernement à payer une astreinte de dix millions d’euros pour non-respect des normes de concentration en particules fines et en dioxyde d’azote (lien) et la Cour de justice de l’Union européenne qui à mis en demeure la France de respecter les valeurs concernant les émissions de dioxyde d’azote (lien).
Bien entendu, l’État a fait appel...
le comité de rédaction et la gratte-cul