QUELS ENFANTS ALLONS-NOUS LAISSER À NOTRE MONDE ?

Nos enfants seront-ils capables de prendre en charge le monde que nous leurs laissons, seront-ils capables, malgré les réseaux sociaux, d’agir pour le bien de tous, seront-ils capables, avec le peu de formation technique, voire mathématiques, d’envisager un monde nouveau démocratique alors qu’ils nous accusent de n’avoir rien fait, seront-ils capables d’engendrer un monde prêt à affronter les défis climatiques se profilant à l’horizon ?

Nous pressentons, nous les parents, qu’ils ne sont pas préparés à cela.

L’école.

Il semblerait que les enfants (d’émigrés) ukrainiens seraient meilleurs en maths que nos propres enfants. Y aurait-il un malaise dans l’enseignement des maths en France ? Pourquoi au bac nombre de lycéens ne prennent plus l’option maths ?

Il est vrai que depuis 3 ans, après une réforme catastrophique de l’enseignement des maths, elles sont devenues optionnelles au bac.

Alors pour le classement pisa (lien) nous sommes très loin d’être dans les meilleurs.

Pourquoi en sommes-nous arrivés à un tel niveau ?

Serions-nous trop cool avec nos enfants ? Est-ce la relation entre professeurs et élèves qui est en cause : les profs sont souvent des amis se faisant appeler par leurs prénoms, plus de punitions à l’école, etc.…

Mais aussi au sein des familles où ce sont des enfants roi, ce sont eux qui décident et qui influencent leurs parents.

Pendant ce temps à l’école nous demandons de plus en plus de choses (comment bien se comporter, que faut-il manger, etc...) alors que cela est du domaine de l’éducation que devrait apporter les parents à leurs enfants. L’école devrait se limiter à instruire, c’est à dire enseigner les fondamentaux (lecture, écriture,compter). Elle aurait déjà suffisamment à faire avec cela.

L’anxiété chez les jeunes.

Face à la catastrophe climatique, l’anxiété mine et s’enracine chez les nouvelles générations, dont les vies seront dramatiquement affectées par les désastres à venir, angoissées par les catastrophes environnementales et terrifiées à l’idée de ce qu’est en train de devenir notre monde, saturé de plastique et de pollutions. Ils n’ont plus aucune confiance dans les politiques ni dans les partis qui les représentent.

Pour eux, le monde est fini.

Entre crise de sens et chômage de masse, la jeunesse est désabusée. Si l'on excepte une fraction issue des classes aisées et très privilégiées par le cumul des facteurs de reproduction sociale, la jeunesse vit depuis la fin des années 1980 une douloureuse entrée dans la vie adulte qui ne peut que la rendre pessimiste sur l'avenir.

Pourtant elle s’engage, massivement, dans les études croyant pouvoir ainsi limiter le déclassement ou la marginalisation qui semblent tous les menacer. Tout cela sous le regard intrusif des réseaux sociaux qui jugent tout un chacun à l’aune d’une soi-disant bien-pensance

ESPÉRONS QUE NOUS N’EN ARRIVERONS PAS LÀ !

La quête de sens.

les jeunes, pessimistes et désabusés, n'apparaissent pourtant ni cyniques ni égoïstes, ils montrent un solide attachement au valeurs de la famille et du travail. Ils sont engagés dans des associations liées à l’environnement ou dans d’autres associations.

Fuyant les partis politiques, accusés d’être corrompus, ils adhérent à des mouvements alternatifs : manifestations, pétitions, mobilisations sur les réseaux sociaux… et qui peuvent, le cas échéant les conduire à des confrontations violentes avec les forces de l'ordre.

Par contre les jeunes se détournent des études scientifiques priorisant la sociologie et autres matières sans maths…

Et la religion dans tout cela.

Le manque de sens ne proviendrait-il pas d’une absence de religiosité, nous vous laissons méditer sur ce sujet...

le comité de rédaction et la gratte-cul