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Site informel d'observation de la politique menée à PIMPREZ... et...ALENTOURS.......

PLUS DE 40°C À PIMPREZ.

Publié le 28 Août 2022 par la gratte-cul in POUVOIR et ECOLOGIE, CRISE CLIMATIQUE

Nous préparons nous au changement climatique : nous pourrions en douter ?

Malgré les alertes liés à ce changement qu’avons nous fait ?

La situation actuelle.

En France, la hausse des températures, depuis 1900, a atteint 1,7°C avec une accentuation sensible au cours des trois dernières décennies.

Par exemple le nombre de vagues de chaleur pourrait passer de 7 jours pour la période 1976-2005 à 23 jours actuellement. De plus des périodes de sécheresse, la dégradation des sols, la progression des feux de forêt vers le nord, baisse de l’enneigement et risque de submersion pourraient s’enchaîner. D’autres risques comme des hivers plus doux donc des floraisons plus précoces ce qui présente un problème pour les agriculteurs de subir des épisodes de gel en pleine floraison et d’importants dégâts dans leurs cultures.

TEMPERATURES MOYENNES PAR SAISON.

TEMPERATURES MOYENNES PAR SAISON.

La stratégie sur le long terme.

Pour certains secteurs, la tâche risque d’être compliquée.
Le transport est l’un de cela : la croissance de la demande de transport et l’absence de report modal au bénéfice du rail sont les deux principaux facteurs entravant la réduction des émissions.
Les émissions du secteurs agricoles baissent mais, beaucoup moins qu’envisagées par rapport aux objectifs fixés par la France.
Les secteurs du bâtiment, de l’industrie et de l’énergie s’en tirent un peu mieux avec des baisses continues depuis les années 1990.

Mais les moyens mis en jeu ne sont pas à la hauteur, la loi climat en cours d’adoption est déjà décevante (lien) avant d’être votée.

Que propose le gouvernement ?

Aux magasins climatisés de fermer leurs portes et à réduire leur publicité lumineuse.
Par contre rien sur les panneaux publicitaires qui restent allumer malgré leur énorme consommation.
Ne faudrait-il pas, plutôt, avoir l’assentiment de tous les citoyens pour que chacun puisse faire un effort consenti dans un sentiment de justice et de partage, et si on décidait, ensemble, de ce qui peut être éteint en priorité dans notre pays, dans notre société ?
Faudra-il choisir entre notre box internet et des écrans publicitaires géants, faudra-il attendre le dernier moment pour le faire en catastrophe.
Nous pouvons attendre que les prix énergétiques soient si élevés que certains ne pourront plus les supporter et seront forcés de faire des choix : Se nourrir ? Se chauffer ? Se déplacer ?
Nous pouvons aussi faire ensemble le choix d’en discuter tant qu’il en est encore temps.
Il faudrait que notre gouvernement arrête de nous considérer comme des enfants et prenne, enfin, les bonnes décisions, de parler de sobriété énergétique et que chacun prenne sa part dans cette sobriété : du particulier aux plus grandes entreprises, afin que chacun adhère aux mesures qui seront, obligatoirement, prises si l’on ne veut pas que les températures passent la barre des 40° C voire 50° sinon plus.

Pourquoi en est-on arrivé là ?

Nous avons dépensé, sans compter, l’énergie que l’on nous a proposé mais, parallèlement les gaz à effet de serre sont au plus haut niveau depuis 2 millions d’année et continueront d’augmenter pendant quelques décennies, voire plusieurs siècles, et les conséquences sont impossibles à prévoir sinon qu’elles seront catastrophiques.

Les solutions existent :

  • se passer des combustibles fossiles,

  • passer aux énergies renouvelables (comme l’énergie solaire ou éolienne),

  • sans oublier l’énergie nucléaire (et oui…).

Tous ses accords existent (lien, lien et lien) mais, encore, ils faudraient qu’ils soient appliqués par tous les états de ce monde.

De toute manière nous ne pourrons éviter de faire les investissements nécessaires à moins de mettre en péril nos propres vies….

PLUS DE 40°C À PIMPREZ.

la gratte-cul

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L
Quelques phrases de J.M. JANCOVICI (président de carbone 4 et de the shift project) tirées de son édito du 25 août du magazine Challenges page 37. "D'ici 10 ans, nous allons avoir de gros ennuis. Même si on se met à fond à installer des éoliennes et panneaux solaires, cela ne suffira pas, vu leur faible rendement. Et nous avons décidé trop tard de réinvestir dans le nucléaire, nous n'aurons pas construit assez de réacteurs avant au moins 30 ans. Il faut donc se préparer à des restrictions, des coupures d'électricité, des black-out. La sobriété n'est pas une option. Nous devons nous résoudre à réformer profondément notre modèle et à revoir notre style de vie. Ce sera douloureux..."
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