Érodés, labourés, annexés par des riverains... Une bonne partie des chemins ruraux ont disparu des campagnes.
Des associations tentent de les récupérer, parce qu’ils sont précieux pour la biodiversité et que nous aimons nous y balader.
Les chemins ruraux et d’exploitations (lien).
À l’image des haies, qui ont progressivement disparu de nos campagnes depuis les années 1950, les chemins ruraux connaissent pareil effacement des paysages.
Autrefois, ce réseau, rarement goudronné, servait de connexion entre les fermes, les hameaux, les lieux-dits et les communes. Il est tombé en désuétude, sauf auprès des agriculteurs, avant de retrouver au fil du temps un intérêt aux yeux des promeneurs, randonneurs ou autres sportifs.
Érosion, labour, annexion par les riverains...
la disparition d’un chemin rural peut avoir de nombreuses origines : manque d’entretien, les labours, les ensemencements ou, encore, la jonction à d’autres parcelles pour accroître leur terrain à peu de frais en clôturant, grâce à des fils barbelés, la ou les parcelles convoitées.
Sans oublier que certains reçoivent des subventions de la PAC (Politique Agricole Commune) pour des chemins qu’ils ont captés et labourés…
“Et un voleur ne rend pas facilement ce qu’il a volé”
Il peut s’agir, aussi, de propriétaires qui ne veulent pas de passants chez eux, surtout s’ils possèdent des domaines de chasse.
N’oublions pas qu’à la campagne, donc à Pimprez, nombre d’agriculteurs siégeaient (siègent) au conseil municipal ou même le dirigeaient (dirigent). Ce qui laisse supposer certains arrangements : il y avait (a) accord lorsqu’il s’agissait (s’agit) de récupérer un bout de chemin malgré les divergences entre agriculteurs par ailleurs.
La loi .
Il semblerait que les sénateurs (lien) se préoccupent de la disparition des chemins ruraux mais, selon “leur train de sénateur”. Ils estimeraient que la disparition est de quelque 250000 kilomètres sur un million de kilomètres de chemin.
Quelques associations s’occupent de ces problèmes : tel les Chemins Ruraux des Hauts de France (lien).
Nos remembrements successifs (lien).
Et oui sur Pimprez il y a eu plusieurs remembrements, le premier en 1985, le second dit “Opération d’aménagement foncier agricole et forestier” en 2018.
le premier sous la mandature de RD et d'agriculteurs (PT, RB, GD, VD, JB, LV, etc...) et d’autres siégeant (ou ne siégeant pas) au conseil municipal ont réussi à inclure nombre de chemin dans les nouvelles parcelles créées.
Le second sous la mandature de Assurancetourix avec le concours de Tullius-Detritus concernait les territoires de CHIRY-OURSCAMP, PASSEL, PIMPREZ et RIBECOURT-DRESLINCOURT avec extensions sur CAMBRONNE-LES-RIBECOURT, CANNECTANCOURT, LARBROYE, NOYON, PONT-L’EVEQUE, SEMPIGNY et VILLE.
Les réunions, en mairie, ont réuni, les agriculteurs mais, pratiquement, aucun autre propriétaire. De là à se poser la question : voulaient-ils d’une oreille indiscrète dans leur négociations ?
À chaque fois, il s’agissait d’une demande des agriculteurs qui ont réussi à imposer leurs desiderata ce qui leurs a permis de supprimer nombre de chemins, d’agrandir leurs terre et d’obtenir des grands champs d’un seul tenant… voir la carte jointe, celle-ci est non exhaustive !!!
le comité de rédaction et la gratte-cul