Ils sont partout dans notre environnement, notre eau, nos aliments et même notre organisme, et les preuves scientifiques s’accumulent quant à leur nocivité pour notre santé, ils s’immiscent, même dans notre cerveau (lien), nous en avalerions l’équivalent d’une carte bancaire par semaine (environ de 1 à 5g).
À quels moments les dégusterions-nous ?
Les microplastiques retrouvés dans le sang pourraient être ingérés via les emballages de nos boissons et aliments, ou encore en respirant dans les masques, etc... Les nourrissons (dès leurs naissances, au travers de leurs biberons pourraient par exemple avaler plus d’un million de microparticules de plastique par jour.
En fait : non seulement le plastique pollue notre monde, mais il pollue aussi notre corps. Les chercheurs rappelle que l’alimentation est une des premières sources de notre exposition aux microplastiques, alors que des analyses en retrouvent dans la viande, dans les produits laitiers, dans les fruits et légumes, dans l’eau du robinet et dans l’eau en bouteille, dans la bière et le miel… sans oublier les cosmétiques et les substances inhalées. Respirer peut même représenter la première source d’exposition, on sait aujourd’hui que les microplastiques se retrouvent dans tous les compartiments de l’environnement.
Où se logent-ils dans notre corps ?
Partout, à des degrés divers, mais les microplastiques contaminent l’ensemble de notre corps. Leurs effets sur la santé sont encore méconnus, mais les chercheurs sont inquiets : les microplastiques endommageraient les cellules humaines et il y aurait un lien entre plastique et cancer…
On en mange, on en boit, on en inspire et on s’en badigeonne… La question n’est donc plus de savoir si nous absorbons des microplastiques, mais plutôt lesquels et en quelles quantités. Des premières études chez la Femme et l’Homme ont montré leur présence dans les poumons, le sang, le placenta et le cerveau » (lien).
Quels sont ces microplastiques ?
De la taille de 1µm (micro-mètre, 10-6m) à 5 mm (millimètre, 10-3m) sachant que le diamètre d’un cheveu est d’environ 5µm, nous nous intéressons ici à ceux de quelques µm. Ces microplastiques sont soit ajoutés ajoutés intentionnellement dans les produits soit le plus souvent des fragments de matière plastique qui se dégradent. Les matières plastiques contiennent des additifs (toxiques dont phtalates, bisphénols, perfluorés, et autres) qui leur conférent les propriétés spécifiques du plastique.
L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) développe des méthodes pour quantifier ces additifs dans les microplastiques, mais il y en a des milliers. Leur identification est d’autant plus difficile que les fabricants ne donnent pas d’information sur les substances qu’ils utilisent.
Ces substances agissent à de très faibles doses sur nous et les microplastiques ont aussi une action mécanique ils peuvent provoquer des inflammation du système digestif et avoir une action sur le microbiote intestinal en n’en changeant la composition.
Sous-multiples du mètre |
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Autre préoccupation les nanoplastiques de taille inférieure à 0,1 µm (soit 10-7m), ceux-ci peuvent entrer au niveau cellulaire risquant ainsi d’endommager notre ADN avec des malformations potentielles et des risques de maladies inconnues.
Que nous proposent nos élites pour résoudre le problème des microplastiques ?
Le recyclage chimique ou autres : sachant que la plupart de déchets plastiques finissent en décharge et souvent dans des pays étrangers.
Le réemploi : sachant qu’il faudrait remettre en place un système de consigne et un retour vers une hypothétique usine de nettoyage et un transfert vers leurs lieux d’utilisation.
La solution : sortir des plastiques.
Pour atteindre le zéro plastique, ce sont aussi nos modes de consommation qu’il faut revoir mais, pour l’instant personne n’a trouvé la solution idéale. Se passer des plastiques donc des microplastiques passe par un changement de nos modes de vie, est-on prêt à cette mue pour sortir du désastre annoncé ?
« L'environnement est tout ce qui n'est pas moi. »
Albert Einstein. (14/03/1879-18/04/1955)
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