Des voitures autonomes aux hôpitaux intelligents, l'intelligence artificielle a le potentiel de nous faire ou de nous briser... Mais peut-on la programmer pour dire le bien du mal ?
(Nous reviendrons dans un autre blog sur l'intelligence artificielle)
Les principes associés aux robots et aux voitures sans conducteur.
Première loi : un robot ne peut porter atteinte à un être humain,
seconde loi : un robot doit obéir aux humains, sauf si ça entre en conflit avec la première loi,
troisième loi : Un robot doit protéger son existence, sauf si ça entre en conflit avec la première loi ou la deuxième loi.
Ces 3 lois de la robotique ont été établi en 1942 par Isaac Asimov (02/01/1920 Petrovitchi, Russie 06/04/1992 New York) et John W. Campbell (08/06/1910 Newark New Jersey-11/07/1971 Mountainside New Jersey) tous 2 fervents de science fiction et précurseur sur l'utilisation des robots.
Sommes-nous prêts à confier nos vies à de tels véhicules ?
Il s’agit, simplement, de savoir si l’on préfère, en cas d’accident, sauver la vie à 2 personnes et être tué ou alors tué 2 personnes ? Il s'agit d'une question philosophique, pour l'instant, mais dans un avenir proche nous pourrions y être confrontée !
Peut-on vendre des voitures sans garantir la sécurité du conducteur et des ses passagers ? Faudrait-il invoquer le cinquième commandement "Tu ne tueras pas" ???
Et en cas d'accident qui sera responsable le conducteur, le programmeur, l'entreprise ou le pékin du coin ?
L'exemple des taxis autonomes.
La morale de la machine n'est pas qu'un simple jeu. Derrière son interface "ludique", elle abrite une véritable mine d'or statistique qui doit-on privilégier en cas d'accident :
la personne la plus âgée,
le sans-abri,
une femme,
un homme en costume cravate,
un groupe de personnes,
une femme avec un bébé,
entre deux fillettes et deux octogénaires, que décide-t-on ?
ou encore une voiture sans chauffeur arrive à un carrefour. Un groupe de collégiennes risque de se faire écraser. Pour éviter la mort de ces cinq jeunes filles, l'ordinateur qui contrôle le véhicule peut administrer un dernier coup de volant. Problème : cette manœuvre entraînerait la mort d'un piéton qui passe par là.
Que faut-il faire ?
Qui faut-il privilégier ?
Nos contemporains privilégient instinctivement le sauvetage du plus grand nombre ou des plus vulnérables par exemple : une petite fille ou une femme enceinte seront ainsi préférées à un homme de 50 ans.
En fait, nous choisissons d’abord l’espèce, c'est à dire l'humain par rapport à l'animal, ensuite le nombres de personnes à sauver, l'âge, le respect des règles, le statut social et enfin leur sexe.
La carte des choix moraux humains s'écrit avant tout selon les frontières invisibles de la culture.
Le choix des développeurs.
Le futur des voitures autonomes se fera selon ce que déciderons ceux qui programmeront les lignes de code qui les animerons, pour l'instant les développeurs font le silence sur ces choix cruciaux et pourtant qui auront une influence énorme sur l'avenir de la Femme et de l'Homme...
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