§§§§ Le constat.

L’exploitation de la nature par l’agriculture, l’élevage, la sylviculture, les infrastructures, la chasse et la pêche… ont contribué à restreindre non seulement le nombre d’espèces mais aussi les interactions entre elles, c’est-à-dire les écosystèmes comme la forêt, le marais ou le bocage...

§§§§ Ce qui a été tenté.

Notre environnement n’est plus en équilibre, d’où l’idée d’instaurer des sanctuaires, de remplacer un milieu originel par un biotope construit (sic) mais, morcelé et d’établir des couloirs permettant aux animaux de circuler.

§§§§ Le résultat.

Malgré tout cela :

les agriculteurs sont mécontents, confrontés aux bêtes (sangliers, cerfs …) préférant les repas mis à leur disposition dans des champs immenses,
et les chasseurs n’y trouvent plus leur compte : manquant de petit gibier (lapin, lièvre, perdrix …).

§§§§ Le présent et l’avenir.

Et nous simples habitants de ces lieux ne trouvons plus :

les petits oiseaux qui enchantaient, par leurs gazouillis, notre jeunesse : moineaux, alouettes, hirondelles …
les chemins ombrés, bordés de haies, permettant aux oiseaux de nicher et aux autochtones de se promener à l’abri du soleil.

Phénomène supplémentaire, dans lequel chacun est impliqué, depuis le début de la révolution industrielle, nous sommes entrés dans l’anthropocène, ère où l’homme est devenu l’acteur majeur, le transformateur, de la Terre et nous commençons à souffrir (allergies, pollution, …) de ces changements.

Cohabitation chasseurs, agriculteurs et ... habitants !!!

Cohabitation chasseurs, agriculteurs et ... habitants !!!

§§§§ Et à Pimprez.

Le constat est le même :

des surfaces agricoles grignotées, sur les bords, par le gibier mais, aussi, par les constructions et les infrastructures nouvelles (desserte, déviation, lotissements, supermarchés ...)
des jardiniers de la nature (non, des industriels de l’agro-alimentaire) qui clament qu’ils ne peuvent abandonner l’agriculture intensive (traitements phytosanitaires) car il faudra nourrir 10 000 000 000 de personnes et qu’il est nécessaire d’avoir des champs gigantesques sans le moindre obstacle (arbre,chemin, fossé ...).
des chasseurs divisés (chasse à courre et chasse traditionnelle) qui, loin de protéger le territoire, s’écharpent sur des terroirs fragmentés au nom d’ego dépassés.

§§§§ En conclusion.

la Terre restera la Terre avec ou sans l’Homme ; à lui de faire ses choix face à l’instabilité climatique et la soif de pouvoir de ses contemporains.

“C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat.”

Sénèque (-4 av. J-C – 12/04/65)