*** L'enfant doit-il aller deux fois à l'école pour éviter l'échec scolaire ? (voir lien 1 et lien 2)
Pour nos chères têtes blondes (ou brunes), les cours ne se terminent pas, toujours, au moment où la sonnerie annonce la fin des cours. Nombreux sont ceux qui passent alors de leur école au soutien scolaire privé .
En fait, quand l'école est finie, ils n'en ont pas fini avec l'école !
*** L'économie a-t-elle pris le pas sur l'instruction ?
Certaines formes de soutien scolaire sont gratuites et organisées par des écoles, des associations, des communes et autres. Mais de plus en plus, le soutien scolaire s'externalise vers le secteur privé et payant.
L'objectif, pour les parents, étant la réussite scolaire d l'enfant.
*** Coût financier ou, pire, coût psychologique ?
Mais le soutien scolaire a un coût ! Pas seulement un coût financier pour les familles si ce soutien est payant, mais aussi un coût relationnel (pression des parents sur l'enfant, organisation difficile, stress, stigmatisation de l'enfant, tensions familiales si ce soutien est effectué par les parents) et un coût psychologique pour l'enfant et ses parents (découragement, culpabilisation, baisse de l'estime de soi, etc.).
Tous les moyens sont bons pour réussir à l'école, et obtenir LE DIPLOME gage (pour les parents) de réussite dans la vie future.
*** l'instruction : service public ou peut-elle être confiée au secteur privé ?
L'école semble ne plus se suffire à elle-même pour assurer sa propre action pédagogique et d'autres acteurs s'estiment compétant dans ce domaine : étudiants, coachs, professeurs particuliers,... organismes : acadomia, lebon-prof, maxicours, etc …
Faut-il croire que l'instruction est une marchandise comme les autres (voir lien 3 et lien 4), nos politiques ne sont pas loin de le penser puisqu'il négocient, actuellement, un accord sur le commerce des services avec les Etats-Unis (voir lien TISA) et oui le feu ci-devant AGCS revient (voir lien AGCS)
*** De l'obligation de moyens vers l'obligation de résultats. (voir lien 5)
les lacunes de notre système scolaire sont flagrantes : 10 à 15 % des élèves entrant en 6ième ne possèdent pas les fondamentaux et ≈ 150 000 élèves quittent les études sans diplôme !
Depuis plus de 20 ans l'état a baissé les bras et ce n'est pas les réformettes en cours qui résoudront les problèmes, elles permettront, tout au plus, aux ministres en charge de l'éducation de laisser leurs noms sur une longue liste de ministres incompétents (ou aux ordres).
L'éducation nationale n'assume pas ses responsabilités et n'assure pas l'objectif qui lui est assigné : instruire tous les enfants du primaire au secondaire.
Les parents ne croient-ils plus au système?
*** Et à Pimprez ....
Quand est-il avec les enfants de Pimprez ?
Sont-ils formés de façon à poursuivre, sereinement, leur scolarité vers le collège, le lycée et l'université ?
Qui contrôle la réussite de vos (nos) enfants ?
La municipalité se satisfait-t-elle d'une obligation de moyens ?