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Site informel d'observation de la politique menée à PIMPREZ... et...ALENTOURS.......

Lettre ouverte aux écologistes autoproclamés.

Publié le 19 Juillet 2017 par la gratte-cul in pimprez, environnement Pimprez, environnement-cadre de vie, société, CC2V Pimprez

« Tout arrive à point à qui sait attendre. »

Principe qui se confirme, une fois encore, avec la S.C.V.E.P.E. d’autres informations sont parvenues à nos oreilles : surtout une affirmation qui nous a choqués et m’est restée en travers de la gorge.

Beaucoup d’entre-vous ont été importunés, gênés par les feux allumés le long du canal latéral à l’Oise dans la Prairie lors de l’abattage de peupliers (d’autres feux sont possibles au bois des Viviers).

Vous en avez discuté entre voisins mais, peu ont remonté l’information à la mairie : mairie qui, d’ailleurs, a botté en touches.

Il suffisait, alors, de demander l’intervention des services compétents (pompiers, gendarmes …) pour faire cesser cette pollution.

Mon propos n’est pas, ici, de mettre en exergue ceux qui sont à l’origine de ces fumées, mais de m’étonner que des membres d’une association d’environnement et de sauvegarde du cadre de vie (excusez du peu) assènent des contre-vérités.

Kiwoàlàh (le président, lien 1) et Bonus Promoplus (l’éternel adjoint, lien 2, lien 3) affirment qu’en brûlant des déchets forestiers ou en les laissant se détruire sur place le dégagement de CO² est le même.

Même si la quantité intrinsèque de CO² contenu dans le bois reste identique quelle que soit son utilisation, le résultat du brûlage est, totalement, différent de celui obtenu en laissant agir la nature.

 

Les fumées ? la pollution ? les détails de l'anthropocène.

Les fumées ? la pollution ? les détails de l'anthropocène.

%%%%% le brûlage des résidus d’abattage de parcelles boisées.

 

Cette pratique est interdite par le règlement sanitaire départemental depuis plusieurs années (lien 4).

Au-delà des troubles de voisinage (odeurs, fumée...), des risques d’incendie, le brûlage augmente la pollution atmosphérique et les résultats sont immédiats.

Brûler des végétaux, en particulier humides, dégage des substances polluantes, toxiques pour l’homme et l’environnement, telles que des particules fines, des oxydes d’azote, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils, ou encore des dioxines.

 

%%%%% Des résidus au bois mort (lien 5, lien 6).

 

Le bois mort est la base vitale de milliers d’espèces animales et végétales :

  1. les recycleurs s’alimentent du bois mort (xylophages champignons ou insectes),

  2. les détritivores se sont des invertébrés qui se nourrissent de matières organiques et contribuent à former l’humus,

  3. les cavernicoles habitent le bois mort, il s’agit d’oiseaux qui s’alimentent des précédents.

 

%%%%% Lapalissade, jésuitisme, bobard et autres ...

 

En laissant agir la nature : nul dégagement de gaz immédiat (CO², méthane...) mais, un recyclage automatique des déchets assurant le ravitaillement de nombreuses espèces animales, végétales, des champignons, des bactéries et un apport, non négligeable aux sols.

 

%%%%% Sur ces constats, BONNES VACANCES à tous,

 

que cette période de calme, de ressourcement aiguise notre sens de l’observation, notre jugement et nous amène à analyser la multitude d’informations (ou pseudo-informations) mises à notre disposition.

la gratte-cul

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