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Site informel d'observation de la politique menée à PIMPREZ... et...ALENTOURS.......

JOYEUX NOËL et BONNE ANNÉE 2020

Publié le 15 Décembre 2019 par la gratte-cul in CC2V Pimprez, élection 2020, mairie de pimprez

Le blues de nos élus.

Nous devons choisir notre maire mais quel sera le bon...

Nous devons choisir notre maire mais quel sera le bon...

Le ressenti de nos élus.

Les maires se sentent épuisés, physiquement et moralement, les élus seraient au bord du burn-out.

La fonction exige un investissement personnel très fort qui affecte leur vie personnelle et leurs relations sociales et familiales.

Attention la fonction de maire n’est pas rémunérée mais, indemnisée et compte-tenu des heures passées en mairie ou en réunions diverses et variées…..

En fait, les maires sont devenus des assistantes sociales au sein des communes, ils ont l’impression d’être considérés comme des prestataires de services. Le lien avec les administrés se dégrade, le maire n’est plus une élite mais, le bouc émissaire.

L’exigence des Français est de plus en plus importante, les droits passant avant les devoirs. Sans jouer les moralistes, il y aurait peut-être un rééquilibrage à faire.

Le jeu des gouvernements.

La loi « NOTRe » de 2015 qui a réorganisé les territoires a limité l’intérêt de la fonction, les maires n’ont plus la satisfaction de faire progresser le concret dans leur commune. Ce sont les projets, les aménagements qui vont contribuer à rendre leur commune plus attrayante, qui font la fierté des maires mais, si le pouvoir de décision n’est plus en mairie les maires risquent de ne plus se représenter.

Pourtant Les maires doivent tout faire, mais ils n’ont pas l’argent, de plus la suppression progressive de la taxe d’habitation de 2018 à 2020 n’arrangera rien.

 Avant, sur un projet, on arrivait à atteindre 80% de subventions. Aujourd’hui, on est plus à 50-55%. Dans une commune qui a peu de recettes, peu de fiscalité, cela devient très compliqué.

Cette réforme (la loi « NOTRe) a créé des intercommunalités, sans rapport avec les administrés, éloignant les décisions du lieu de vie, en fait les maires se sentent dépossédés au profit des communautés de communes et ont le sentiment d’être inutiles.

La décentralisation ou l’Arlésienne des gouvernements.

la République décentralisée des territoires est en panne, la décentralisation (la décentralisation est le fait que l’État délègue des compétences aux collectivités et les accompagne) annoncée se traduit dans la réalité par un phénomène de re-centralisation traduisant ainsi le fossé de plus en plus grand entre l’État et les collectivités territoriales.

Simplifier, tel le leitmotiv des gouvernements qui se sont succédé mais, aucun gouvernement ne l’a réussi (voulu?). Peut-être faudrait-il que les fonctionnaires d’État aillent travailler dans les collectivités territoriales, ils y comprendraient le travail de terrain, près du peuple.

 

Le comité de rédaction et la gratte-cul vous souhaitent de JOYEUSES FÊTES

 

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