Nous sortirons de la pandémie mais, le monde a besoin d’être transformé, crise économique et urgence climatique obligent.
Comment rebondir après une crise aussi grave ?
« LE JOUR D’APRÈS NE SERA PAS UN RETOUR AU JOUR D'AVANT »
nous a promis Emmanuel Macron.
Les français sont prêts au changement :
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84 % appellent à une relocalisation en Europe des moyens de production,
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69 % veulent ralentir le productivisme et la recherche perpétuelle de rentabilité,
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88 % exigent un accès à l’eau et à un air de qualité pour tous,
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76 % demandent que nous soyons conscients que nous sommes pas seuls sur la Terre et que la biodiversité est une chance.
Mais, les politiques sont-ils prêts, eux ?
Ne préconiseront-ils pas plutôt le retour au business as usual (lien) ?
Plus jamais ça.
Nous demandons :
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de reconstruire ensemble un futur écologique, démocratique, féministe et social, en rupture avec les politiques néolibérales menées,
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l’arrêt du versement des dividendes aux actionnaires, et du rachats d’actions et bonus facilités aux PDG,
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le contrôle des versements injectés par la banque centrale européenne (BCE) ciblés vers les besoins sociaux et écologiques des populations,
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et pour plus tard, nous préconisons un plan de développement de tous les services publics, une fiscalité « bien plus juste et redistributive », une lutte contre l’évasion fiscale et la relocalisation de l’agriculture, de l’industrie et des services.
Le jour d’après.
Les émissions de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi hautes qu’après la crise de 2008, idem pour les produits phytosanitaires dans le monde et en France (lien et lien), mais :
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il nous faudra construire une société conduisant les industries à diminuer leurs pollutions et leurs émissions de gaz à effet de serre,
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sauver un maximum d’entreprises,
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préparer un plan de sortie de crise favorisant les relocalisations,
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lutter contre l’obsolescence programmée,
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accélérer la rénovation énergétique des logements,
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accompagner dans la transition les travailleurs des industries les plus polluantes.
l’urgence climatique est, de plus en plus, présente mais, ne risque t-on pas de promouvoir les politiques permettant le sauvetage de l’économie en récession ?
Pourtant la sortie de crise sanitaire devra s’appuyer sur un changement de cap économique :
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Mettre un frein à une mondialisation effrénée,
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réduire les inégalités,
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stopper la destruction de la vie sauvage et des espaces naturels,
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sauver l’hôpital, je crois que nous en sommes tous conscients, à part les politiques(?)
Le comité de rédaction et la gratte-cul